



Nous sommes conviés chez des amis pour un barbecue...
Le temps le permet et c'est presque miraculeux ! disons qu'entre deux pluies nous avons pu profiter de la terrasse.
Les vins blancs ont été servis avec des tapas et d'autres mises en bouche. Les rouges ont accompagné une côte de boeuf, quelques fromages et le climens des pommes cuites dans la cendre.
La soirée a été très agréable : nos hôtes sont d'une gentillesse extrême, prévenants, et grands amateurs de vins. Aussi au plaisir de la gastronomie se joint le plaisir de la découverte à l'aveugle.
Les vins sont servis en carafe et dégustés à l'aveugle. Ils sont un peu froids et se révèlent au fur et à mesure du réchauffement dans le verre.
Chablis : Vincent Dauvissat : Premier Cru Vaillons 2010
La robe or fin est brillante. L'aération dévoile des arômes de fruits blancs (dont la poire), d' agrumes, avec des notes florales et des notes d'élevage nettement en retrait. La bouche fruitée, est dense, structurée, avec une chair délicate et veloutée. La finale est allongée, fraîche : tonique et expressive. Noté 16,5 (93/100)
Vincent Girardin : Meursault Premier Charmes dessus 2010
La robe or soutenu est brillante. L'agitation amplifie des arômes de poires d'oranges, de légères épices, de fleurs séchées, d'amande et de pistache . La bouche est bien en chair ,veloutée, dense, avec de l'ampleur et fruitée. La finale est longue, intense, expressive et saline. Noté 17 (94/100)


Châteauneuf du Pape : Rayas 2004
le vin est servi frais en carafe
La robe assez soutenue présente un couleur grenat au milieu du verre et nettement orangée sur les autres surfaces. Le nez, après une longue aération, libère des arômes de cerises mûres, même un peu cuites, de boite à épices, puis très ferriques, avec des notes de garrigue. La bouche est délicatement charnue et veloutée, plus pleine et plus corsée dans un milieu de bouche fruité. La finale est allongée, aromatique, avec des tannins un peu plus marquants et poudreux, et une acidité bien perceptible. Difficile à évaluer correctement en l'état. La méthode Raynaud d'ouverture ( la veille pour le lendemain ) aurait sûrement donné un autre vin dans le verre.
Saint Julien : Léoville Las Cases 1999
La robe est assez profonde, sanguine à rubis au bord du verre. L'olfaction évoque le cassis, les cerises, avec de fines épices, et des notes d'humus, d'aiguilles de pins et de poivron rouge. La bouche est assez puissante, finement charnue assez veloutée et fruitée. La finale est allongée, encore un peu tannique (ferme), fraîche, fruitée et finement épicée. Noté 16 (92/100)
Barsac : Climens 2002
La robe moyennement profonde est ambrée. Le bouquet intense évoque l'abricot et l'orange rôtis, les épices orientales, les fruits secs (dont les dattes), les fleurs d'acacia, et une touche de cire d'abeille. La bouche offre une liqueur pure et intense, onctueuse, dense, et ample, rehaussée d'élégants fruits rôtis. La finale est longue, persistante, très aromatique, sensuelle avec cette fraîcheur barsacaise qui rend le vin irrésistible. Noté 18 (96/100)


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