Dîner de la Saint Sylvestre : Bollinger, La Grande Année 2002, Riesling Geisberg 2014 de Kientzler, Pavie Macquin 1998, et Clos Haut-Peyraguey 2003

Publié le 2 janvier 2025 à 10:04

Nous publions la totalité des commentaires des vins dégustés lors du réveillon de la Nouvelle Année. Ils ont accompagné un repas gastronomique, basé sur une grande variété de mets, allant des crustacés au gibier. 

Les mises en bouche ont été des gambas à l'anis vert et au fénugrec. C'est le Champagne qui a amorcé ce dîner et il a été apprécié sur la première entrée : un homard en deux cuissons, avec sa bisque et un beurre monté.

Les queues ont été rôties et légèrement épicées, alors que les pinces ont été cuites dans un fumet à l'aide duquel il a été possible une bisque réduite au cognac.

 

 

Champagne Bollinger : Grande Année 2002

La robe or soutenu laisse percevoir un train de bulles extra fines et actives. Le bouquet intense évoque les épices douces ( dont la muscade et un léger curry), les fruits jaunes, l'orange, avec des notes de fruits secs. La bouche est vineuse, ample, dense, avec une chair délicate sous l'effervescence, et rehaussée de fruits et d'épices. La finale est longue, fraîche, expressive, complexe, avec une fine mâche calcaire et des notes salines.Noté 18 (96/100)

 

 

Domaine Kientzler : Riesling Grand Cru Geisberg 2014

La robe or vif est brillante. Le nez est expressif avec des arômes de citrons mûrs , d'oranges, de fleurs séchées, de naphte, et une touche d'épices. L'attaque est fraîche et aromatique, le vin se développe dans l'allonge avec une matière dense, , une chair veloutée et agrémentée de fruits avenants. La finale est longue, intense, aromatique (agrumes dominants), d'une impeccable fraîcheur et saline.Noté 17,5 (95/100)

 

Pour la deuxième entrée, nous sommes partis en Alsace : il s'est agi d'accompagner une ratte du Touquet au laurier, assaisonnée d'huile fumée  et de caviar. Cette recette a déjà fait l'objet d'un commentaire. Lire ICI

Ensuite, c'est un faisan à la truffe, chanterelles et pleurotes. Pavie Macquin a été absolument superbe sur ce plat. La truffe a parfumé le faisan en toute dernière cuisson, celle-ci ayant été faite sur plus de dix heures en basse température.

Saint Emilion : Pavie Macquin 1998

La robe est profonde, sanguine au bord du verre sans signe d'évolution. Le bouquet est très expressif et élégant avec des arômes de cerises burlat, de légères épices, de roses, de pivoines, avec des notes de cassis et de truffes noires. L'attaque est charnue et très veloutée, les sensations sont ascendantes vers un milieu de bouche sphérique, bien plein et dense, rehaussé de fruits éloquents. La finale est longue , tonique, veloutée, avec une fine empreinte calcaire, et une palette aromatique complexe.Noté 18 (96/100)

Saint Emilion : Pavie Macquin 1998

La robe est profonde, sanguine au bord du verre sans signe d'évolution. Le bouquet est très expressif et élégant avec des arômes de cerises burlat, de légères épices, de roses, de pivoines, avec des notes de cassis et de truffes noires. L'attaque est charnue et très veloutée, les sensations sont ascendantes vers un milieu de bouche sphérique, bien plein et dense, rehaussé de fruits éloquents. La finale est longue , tonique, veloutée, avec une fine empreinte calcaire, et une palette aromatique complexe.Noté 18 (96/100)

Pour les fromages, nous avons procédé avec deux vins différents. Le Pavie Macquin a été servi avec un Lucullus - il s'agit d'une spécialité de l'affineur Philippe Olivier (Lucullus | Fromageries Philippe Olivier). Il s'apparente au Brillat-Savarin.

Ensuite nous avons apprécié un Bleu de Savoie, acheté quant à lui chez Pierre Rollet, à Libourne. La fromagerie de pierre | Bienvenue à la fromagerie de Pierre

 

Pour le côté amusant, nous avons quitté la France pour l'Irlande avec un Irish Coffee : servi avec un Carpeaux, spécialité valenciennoise à base d'amande, de noisette, de marrons glacés et de café, c'était parfait!

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